Portraits

Quand le Théâtre vient au spectateur

Vous aimez le Bellovidère? Alors dîtes-le!

Vingt et une heure dans la campagne bourguignonne, non loin d’Auxerre. Dans une ancienne salle de restaurant, cinquante personnes sont rassemblées. On se salue, on discute, on rit, on prend des nouvelles de ses voisins et des gens venant de plus loin. Puis chacun s’assoit. Les lumières s’éteignent peu à peu. Ici, pas de rideaux, pas de coulisses, la pièce de théâtre commence quand même, là, à quelques mètres des spectateurs. Bienvenue au Bellovidère.

« Après le commerce de proximité, le théâtre de proximité. »

Depuis 2008, cette association de «théâtre à taille humaine » programme chaque année trente représentations de qualité dans le pays de la Puisaye. Une initiative de démocratisation de la culture s’adressant tant aux adultes spectateurs qu’aux enfants. Grâce au « Bello retourne à l’école », une animation d’une trentaine d’heures par classe assurée dans les villages locaux, les enfants de cette zone rurale peuvent découvrir le théâtre et la danse. Ce programme a pour but de leur donner le goût du jeu d’acteur mais aussi de leur faire expérimenter les notions d’esprit de groupe et d’écoute de l’autre. Une véritable aventure concrétisée par la production d’un petit spectacle réalisé par les élèves destiné à leurs camarades et à leurs parents.

Briser le quatrième mur

Le mur invisible entre le spectateur et le comédien peut être détruit lorsque l’acteur interpelle le spectateur et qu’il le fait devenir acteur à son tour. C’est l’engagement de Bellovidère : créer un théâtre où la barrière du 4e mur n’existe plus entre le milieu rural et la culture. S’opère alors une démystification du théâtre en tant qu’entité supérieure intouchable pour les habitants éloignés de la ville. Cette accessibilité passe par la disponibilité de l’artiste à rencontrer son public après la représentation. Mais aussi par la résidence permanente de la compagnie théâtrale « Tourne le sol », des tarifs raisonnables et un théâtre accessible aux personnes handicapées.

Comme l’écrit Jean Pierre Siméon, auteur apprécié par Nicolas DELARBE, co-fondateur de l’association : « Dans un théâtre, la salle de spectacle n’est qu’une pièce parmi d’autres ». Cela prend d’autant plus de sens, quand en été, Bellovidère installe son théâtre en plein air, se jouant des contraintes techniques futiles à côté de l’enrichissement culturel et humain qu’il apporte.

Marie Picoche, Pour Jets d’encre

Pour en savoir plus sur le Bellovidère, visitez leur site

Société Philanthropique : l’engagement associatif au cœur d’une association gestionnaire

« Altruisme », « générosité », « solidarité » sont les maître-mots de la Société Philanthropique de Paris. Cette association n’est pas vraiment comme celles qu’on croise le plus souvent mais plutôt ce qu’on appelle une association gestionnaire. Gestionnaire ? Pas qu’à moitié puisque la société est propriétaire de vingt établissements en France, dans ¬six départements d’Ile de France et deux de Province. Son but est de venir en aide aux personnes les plus démunies ou les plus en difficulté. Elle aide et accueille un grand nombre de personnes différentes, de la naissance à la fin de vie : handicapés, jeunes mères isolées, jeunes enfants séparés de leur ligne familiale, personnes âgées : 2 250 places sont disponibles dans des logements ou centres sociaux, hôpitaux … Et cela depuis 230 ans ! Mais elle reste moderne puisqu’elle s’adapte, innove, revoyant chaque année son projet associatif.

Un engagement salarié ?

Ils sont 1 000 salariés et quelques bénévoles dans le cadre du Conseil d’Administration. Les salariés s’engagent d’abord dans leur domaine de compétences, mais au-delà du militantisme, ils ont une certaine liberté d’accompagnement, l’association leur fait confiance dans les innovations pédagogiques. Ils bénéficient de formations professionnelles et sont donc bien soutenus, par l’équipe de gouvernance ou le Délégué Général, par exemple.

Justement, quel est le rôle du Délégué Général dans l’association ?

Brigitte Vigroux détient actuellement ce poste. Elle milite tout d’abord pour faire vivre le projet de l’association. Elle y apporte une grande énergie et une bonne dose de conviction. Elle travaille à mettre en œuvre la politique de la société avec les bénévoles de son Conseil d’Administration. Elle fait le lien avec toute l’équipe du siège social : comptabilité, finances, ressources humaines, directeurs des établissements… et tous les salariés, qu’elle informe de l’orientation politique de la société. Elle la représente aussi auprès de tous les partenaires.

Une association reconnue ?

Oui ! Par les partenaires qui financent et contrôlent l’action de la société (dans le respect de son projet associatif) : l’Etat, les conseils généraux, l’assurance maladie ; mais aussi par des têtes de réseau qui défendent les mêmes valeurs : l’URIOPPS (Union Régionale Interfédérale des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux) ou la FEHAP (Fédération Des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne), qui font du militantisme dans le domaine socio-médical. De plus, la structure privée, à but non lucratif, est « reconnue d’utilité publique » par l’Etat depuis 1830. De quoi les motiver pour continuer à agir au service de celles et ceux qui en ont le plus besoin. Leur dernier projet en date? Il s’agit de rénover une maison de retraite sur quatre ans !

Luciole Duvivier, pour Jets d’encre

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Quand l’éducation rend les Pyrénées vivantes

En 1997 paraît le Plan national pour la protection du Gypaète barbu, un rapace quasiment éradiqué par l’homme au début du 20e siècle. Ce plan confie à la Ligue pour la Protection des Oiseaux une mission de sensibilisation des populations locales à cet animal protégé, puis à l’ensemble de la biodiversité des Pyrénées. C’est suite à cette initiative interministérielle qu’est créé le réseau éducation « Pyrénées vivantes ».

D’abord destinée aux enfants…

Ce réseau touche les jeunes vivants en milieu rural dans les Pyrénées par différents projets. Une classe avec un dispositif transdisciplinaire d’éducation au territoire et de sensibilisation aux enjeux environnementaux est ainsi créée. Ce suivi de longue haleine allant de la 6e à la 3e met en jeu différents professeurs et intervenants du réseau. Hors cadre scolaire, un contact sensible à la nature est mis en place avec 4 journées d’excursion par an. Toutes ces activités réalisées par les enfants se concrétisent par des expositions, des articles de presse ou encore des nouvelles policières écrites par les enfants !

… mais aussi aux adultes…

Les interventions de l’association s’étendent aux professionnels des sports de montagne ou lors de la participation à la formation des gardiens de refuges, en bref, tous les métiers touchant à l’environnement. Cette association s’illustre aussi auprès des élus locaux dans des travaux de préservation et de valorisation des territoires en créant des « sentiers découverte » ou comme lors de sa dernière exposition « Bec et ongles ». Elle devient alors un médiateur environnemental en tenant un discours constructif, et non polémique, en tordant le cou à des clichés sur cette faune et en montrant que la cohabitation d’une activité pastorale et des vautours des Pyrénées n’est pas impossible.

…dans une ambiance chaleureuse !

Les moments festifs organisés par le réseau comme lors de l’Apéro du Bestiaire des Pyrénées chaque année en automne, les lotos à thème ou encore les soirées conte participent aussi à cette éducation de tous à l’environnement. Parce que c’est en faisant sortir les gens de chez eux pour une cause que les personnes se sentent concernées.

Aujourd’hui les 150 couples de gypaètes survolant les Pyrénées se portent bien. Ceci grâce à la première association de protection de la faune et de la flore en France dont les 44000 adhérents ont compris à travers le mot d’ordre de la LPO qu’on pouvait « Agir pour la biodiversité », à tout âge et à toute échelle.

Marie Picoche, pour Jets d’encre

Retrouvez le réseau « Education Pyrénées Vivantes »
Retrouvez la LPO et ses actions

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Kanelle: « Le service civique forme le citoyen de demain »

Le service civique est souvent un tremplin pour l’engagement et pour la découverte de la vie associative. Kanelle, âgée de 22 ans a débuté son service civique à l’âge de 20 ans, après 2 ans d’engagement au sein de l’association nationale de l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville). Si elle s’est engagée c’est pour « lutter contre les inégalités et acquérir une expérience de terrain et de vie ! ».

L’AFEV est une association qui a été créée de façon à regrouper deux jeunesses, les enfants/adolescents et les étudiants. L’idée est de mobiliser des étudiants pour accompagner 2 heures par semaine des jeunes qui rencontrent des difficultés scolaires ou sociales à un moment de leur parcours. Kanelle est entrée à l’AFEV à l’âge de 18 ans en tant que bénévole et c’est par ce biais qu’elle a découvert le système associatif, la vie de bénévole et la définition de l’engagement quand on est jeune et « étouffé par les clichés ». Elle explique que d’avoir fait un service civique est « une expérience unique, car ce n’est ni un stage ni un travail, mais un moyen pour les jeunes de donner un sens à leur parcours ». Pendant son année (elle s’est engagée pendant 10 mois, à raison de 24 heures hebdomadaire), Kanelle s’est montrée très intéressée par l’accès à la culture pour les jeunes issus de milieux défavorisés mais également par la sensibilisation des jeunes étudiants face à ce problème. Mais au-delà du service civique en lui-même ce sont les rencontres et les responsabilités qui déterminent un engagement futur. C’est notamment grâce à une année positive et riche en investissement personnel que Kanelle a décidé de devenir volontaire à l’échelle européenne en s’envolant vers l’Italie avec le Service Volontaire Européen.

C’est sans grande surprise qu’à la question suivante « Penses-tu que le service civique ainsi que l’engagement bénévole forme le citoyen de demain ? » Kanelle répond avec vivacité que oui. Issue d’une famille d’engagés politiques et culturels, elle a toujours grandi dans un milieu où l’engagement avait fièrement sa place au côté des cadres familiaux. Mais c’est grâce à son expérience dans le milieu associatif que Kanelle se découvre définitivement citoyenne. « L’engagement crée un engouement pour le milieu dans lequel on vit, on en sort nourris et formés et prêts à entrer dans la vie active avec plus de confiance et de compétences. C’est notamment un moyen de s’auto former et de pouvoir devenir bénévole pour l’association de son choix et donc de porter un projet et/ou de répondre à des missions », indique Kanelle.
Riche de ses engagements, la jeune femme continue d’enchaîner les projets associatifs. Le dernier en date ? La création d’une émission radio, la mise en place d’ateliers blog sur le pôle de Rouen pour le blog ZEP de l’AFEV (http://blogzep.fr/) ou encore la création et l’animation d’un atelier vers la lecture avec des enfants nouvellement arrivés en France, en partenariat avec France Terre d’Asile.

Robin Arnefaux, pour Jets d’encre.

Retrouvez l’AFEV sur http://www.afev.fr

Donneurs de voix

En 1972, le médecin ophtalmologiste lillois Charles-Paul Wannebroucq décide d’aider les personnes atteintes d’un handicap les empêchant de lire. Pour ce faire, il crée la première bibliothèque sonore, parrainée par le Lions club de Lille. Là bas, ces personnes ont accès gratuitement et à volonté, sur simple présentation d’un certificat médical, à toutes sortes de livres et de revues au format audio. Au départ sur cassettes, ces livres sont enregistrés aujourd’hui au format numérique, sur différents support, par des bénévoles qui lisent chez eux, à haute voix, le livre de leur choix ou demandé par le bénéficiaire. Ce sont les donneurs de voix.

Comédiens, professeurs, ou tout simplement passionnés de lecture, ces bénévoles suivent une formation pour apprendre à lire à haute voix et à utiliser le matériel nécessaire. Ainsi leur lecture respecte la charte de qualité et est plus agréable pour les audiolecteurs : ils doivent lire à une vitesse constante, avec une intonation marquée, dans un environnement sonore agréable… Des accompagnateurs sont également là pour conseiller et aider les bénéficiaires en fonction de leur handicap, et ce sont aussi des bénévoles qui gèrent la logistique, l’entretien du matériel et la permanence dans les bibliothèques.

Un questionnaire envoyé avec chaque commande interroge la satisfaction des bénéficiaires. Les retours sont toujours bons, car ces services leur permettent de rompre l’isolement provoqué par leur handicap, mais surtout d’avoir accès au même titre que tout le monde à l’information et à la culture, et au plaisir de la lecture.

Catherine Simonnet, entre autre donneuse de voix, formatrice et assistante à la présidence au niveau national, résume l’association des Donneurs de voix en trois termes : don de soi, partage et convivialité. Et le nombre de personnes rassemblées par cette association confirme ses dires : c’est un lieu de générosité, d’entraide, de plaisir. Aujourd’hui, en effet, 3 700 bénévoles dont 2 200 donneurs de voix donnent leur temps dans 115 bibliothèques sonore partout en France comportant 150 000 titres. Cela permet à 11 000 audiolecteurs de dire, contre toute attente, qu’ils ont « lu un livre ».

Zoé CAPMAS, pour Jets d’encre

Retrouvez les donneurs de voix sur: http://www.advbs.fr/

Bénévole, mais pas que.

Marie-Noëlle Reboulet est une associative « jusqu’au bout des ongles » : ingénieure agricole, elle s’engage depuis trente-cinq ans dans des associations au service de la solidarité internationale. Bénévolement, mais pas seulement.

Déjà à la fac…

Marie-Noëlle s’engage pour la première fois pendant ses études d’ingénierie agricole au début des années 80, auprès d’Amnesty International. Elle rejoint aussi un groupe d’étudiants anti-apartheid et fonde avec eux une antenne d’Artisans du monde à Dijon, qui devient un centre de documentation sur le Tiers-monde. Intéressée par les questions de solidarité Nord-Sud, elle consacre son mémoire de fin d’études à Solagral, une ONG qui s’intéresse aux relations entre l’agriculture et les besoins d’alimentation des pays du Sud.

… puis professionnellement…

Son diplôme en poche, elle commence une vie professionnelle « classique » d’ingénieure agricole, mais ressent rapidement le besoin d’exercer son métier en cohérence avec ce qui l’intéresse. Elle devient salariée d’Artisans du Monde pendant un an, puis reprend des études axées sur le développement et l’économie sociale et solidaire. Elle monte alors bénévolement un projet de développement d’éoliennes de pompage en Mauritanie et au Sénégal, qu’elle va continuer de suivre en parallèle de ses activités professionnelles pendant une dizaine d’années. Elle travaille pendant trois ans pour le Comité français pour la Solidarité internationale (CFSI), puis s’installe à Lille où elle exerce pendant quinze ans dans l’enseignement agricole. Elle y monte un partenariat de jumelage avec un centre de formation au Sénégal, sur des questions d’horticulture et d’environnement. En parallèle, elle est associée à un bureau d’études sur l’énergie éolienne – et continue à suivre le projet de développement en Afrique. En 2007, le bureau d’études est racheté par une entreprise, avec laquelle elle crée une fondation d’entreprise sur les questions d’énergie en Afrique, pour financer des projets non gouvernementaux. Pendant cinq ans, elle s’engage bénévolement pour faire fonctionner cette fondation.

ça ne s’arrête jamais !

Marie-Noëlle est maintenant engagée auprès de l’association GERES (Groupe Energies renouvelables, environnement et solidarités), basée à Aubagne. Elle en est la représentante à Paris, et apporte son soutien aux démarches de recherches de financement. En parallèle, elle commence cette année un master « Etudes comparatives du développement » à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle n’envisage pas d’arrêter son engagement associatif, parce que « participer au collectif me semble indispensable pour me regarder dans une glace ».

Anna Lentzner, pour Jets d’Encre

Un projet associatif à 14 ans

Monter une association pour gagner la confiance des adultes

En 2010, six collégiens découvrent le parkour dans un film et commencent à s’entraîner dans les rues d’Issoire. Très vite, ils se heurtent au mécontentement des passants, méfiants à l’égard de ces jeunes qui grimpent sur les murs et les rampes d’escaliers. Ils rencontrent aussi des difficultés matérielles : novices, ils se blessent régulièrement et ont besoin d’une assurance. Ils décident alors de monter une Junior Association, un statut qui leur permet de gérer leur projet en toute autonomie, même en étant mineurs. Le projet associatif se révèle très bénéfique dans leurs relations avec les issoiriens. Ils se dotent d’un logo, d’un T-shirt, contactent la presse locale pour faire connaître leur initiative. Le regard des passants change : ce n’est plus une bande qui traine dans les rues d’Issoire mais des jeunes qui s’associent. Ils sont ainsi identifiés par la municipalité ainsi que par les services de polices – qui, après quelques rappels à l’ordre, finissent par avoir confiance en eux.

Un projet qui participe à la vie locale

Le projet se développe progressivement. Grâce à la municipalité qui met à leur disposition un gymnase pour leur permettre de s’entraîner en sécurité, Parkour City Life s’implante dans la vie locale : tous les mercredis, les jeunes issoiriens peuvent découvrir la pratique du parkour et s’entraîner, encadrés par les jeunes de l’association. La Maison Des Jeunes d’Issoire les associe au festival local qui accueille des centaines de jeunes chaque année : l’association y organise des séances d’initiations gratuites.

En passant d’une pratique entre amis à une forme de club local, les jeunes ont gagné en responsabilités. Ils encadrent maintenant une dizaine de pratiquants – dont les plus jeunes ont 14 ans – organisent des sorties, des week-ends pour découvrir d’autres milieux urbains. Tout cela nécessite de l’organisation, un peu d’administratif et de débrouillardise, mais surtout de la maturité pour donner confiance aux plus jeunes et rassurer leurs parents.

Parkour City Life aura quatre ans en novembre. Les plus anciens ont maintenant 18 ans et passent le relais à une nouvelle équipe. La demande des jeunes issoiriens est grandissante : les inscriptions aux séances du mercredi pour l’année à venir ont atteint 20 personnes en l’espace d’une journée. Face à un tel succès, les pistes d’évolution du projet sont multiples…

Anna Lentzner, pour Jets d’Encre

Découvrez le RNJA, l’association qui rend tout cela possible sur http://www.juniorassociation.org/

Jets d’Encre vous tire le portrait

Jets d’encre est l’association nationale de promotion et défense de la presse d’initiative jeune. Elle se consacre aux journaux réalisés par les jeunes de 12 à 25 ans en les fédérant, les valorisant, et en les défendant. Entièrement animée et dirigée par des jeunes issus de son réseau, ses activités sont menées par les bénévoles de l’association, membres ou anciens membres de rédactions jeunes, dans le but de favoriser la prise de parole des jeunes dans tous les espaces publics.
La presse d’initiative jeune est née du besoin des jeunes d’exprimer une parole différente.

Le journal est avant tout vécu comme un espace public où chacun à sa manière exprime ce qu’il vit et ce dont il a envie. Etre rédacteur, c’est prendre part et influer sur la vie publique, donc s’engager ! C’est dans ce cadre que Jets d’encre souhaite prendre part à la campagne pour la Grande Cause Nationale 2014 sur l’engagement associatif. Quel meilleur moyen de participer qu’en donnant ce qu’elle sait faire de mieux ? Quel meilleur moyen de mettre en avant les initiatives, les projets, les acteurs et l’engagement associatif que de laisser la parole aux journalistes jeunes ?

La presse jeune, avec sa spontanéité, sa vivacité, son authenticité et son indépendance, étant l’exemple même du journalisme citoyen, Jets d’encre a donc proposé aux journalistes jeunes de son réseau de participer à l’aventure et a mobilisé une équipe pour rédiger des articles présentant des initiatives et des acteurs du monde associatif. Dans le but de vous faire découvrir la diversité et la richesse de l’engagement associatif, les journalistes jeunes vont exercer leur liberté d’expression, avec esprit critique et humour, le tout dans le respect d’un code déontologique qui leur est dédié : la Charte des journalistes jeunes.

 Retrouvez la présentation des rédacteurs de Jets d’encre ci-dessous :

Anna Lentzner

Anna Lentzner
Un peu étudiante, beaucoup bénévole. Engagée depuis un bail pour défendre le droit de publication des jeunes. Sinon j’aime bien faire du vélo.

 

 

Baptiste Sanchez

Baptiste Sanchez
Avec du papier, un sens de l’humour particulier, de bons amis et une envie d’en dire toujours plus, KaBoom, mon journal lycéen, était né. Ça tombe bien, c’est à peu près comme ça que je décrirai mon amour de la presse d’initiative jeune.

 

Edith Boulet

Edith Boulet
Journaliste jeune depuis 7 ans : je hais le raisin sec et les cacahouètes mais j’adore les lapins, la musique et les films débiles. Sinon j’aimerai traverser l’Eurasie à pied, voilà.

 

 

Luciole Duvivier

Luciole Duvivier
Je suis une journaliste toute fraîche sans sucres ajoutés ni arômes artificiels. J’aime la musique, le théâtre et la joie de vivre.

 

 

Marion Abecassis

Marion Abecassis
Administratrice d’une des asso les plus sexy du monde, journaliste jeune depuis 2 ans, j’aime les épinards et voyager et je déteste les films en VF.

 

 

Robin Arnefaux

Robin Arnefaux
Signification prénominale : Réactif, original, bavard, idéaliste & névrosé d’engagement ! Je suis un amoureux de ce que la vie m’offre !

 

 

Zoé Capmas

Zoé Capmas
A du temps à donner, alors l’utilise pour écrire et faire écrire. Veut toujours faire trop de choses en même temps, résultat : s’éclate !