Bénévole, mais pas que.

Marie-Noëlle Reboulet est une associative « jusqu’au bout des ongles » : ingénieure agricole, elle s’engage depuis trente-cinq ans dans des associations au service de la solidarité internationale. Bénévolement, mais pas seulement.

Déjà à la fac…

Marie-Noëlle s’engage pour la première fois pendant ses études d’ingénierie agricole au début des années 80, auprès d’Amnesty International. Elle rejoint aussi un groupe d’étudiants anti-apartheid et fonde avec eux une antenne d’Artisans du monde à Dijon, qui devient un centre de documentation sur le Tiers-monde. Intéressée par les questions de solidarité Nord-Sud, elle consacre son mémoire de fin d’études à Solagral, une ONG qui s’intéresse aux relations entre l’agriculture et les besoins d’alimentation des pays du Sud.

… puis professionnellement…

Son diplôme en poche, elle commence une vie professionnelle « classique » d’ingénieure agricole, mais ressent rapidement le besoin d’exercer son métier en cohérence avec ce qui l’intéresse. Elle devient salariée d’Artisans du Monde pendant un an, puis reprend des études axées sur le développement et l’économie sociale et solidaire. Elle monte alors bénévolement un projet de développement d’éoliennes de pompage en Mauritanie et au Sénégal, qu’elle va continuer de suivre en parallèle de ses activités professionnelles pendant une dizaine d’années. Elle travaille pendant trois ans pour le Comité français pour la Solidarité internationale (CFSI), puis s’installe à Lille où elle exerce pendant quinze ans dans l’enseignement agricole. Elle y monte un partenariat de jumelage avec un centre de formation au Sénégal, sur des questions d’horticulture et d’environnement. En parallèle, elle est associée à un bureau d’études sur l’énergie éolienne – et continue à suivre le projet de développement en Afrique. En 2007, le bureau d’études est racheté par une entreprise, avec laquelle elle crée une fondation d’entreprise sur les questions d’énergie en Afrique, pour financer des projets non gouvernementaux. Pendant cinq ans, elle s’engage bénévolement pour faire fonctionner cette fondation.

ça ne s’arrête jamais !

Marie-Noëlle est maintenant engagée auprès de l’association GERES (Groupe Energies renouvelables, environnement et solidarités), basée à Aubagne. Elle en est la représentante à Paris, et apporte son soutien aux démarches de recherches de financement. En parallèle, elle commence cette année un master « Etudes comparatives du développement » à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle n’envisage pas d’arrêter son engagement associatif, parce que « participer au collectif me semble indispensable pour me regarder dans une glace ».

Anna Lentzner, pour Jets d’Encre

Une réflexion au sujet de “Bénévole, mais pas que.

  1. reboulet dit :

    Ma soeur a toujours été un moteur pour nous (sa famille). Elle est aussi un exemple de respect d’autrui, et d’aide. J’en suis très fière et suis très contente que son travail, son engagement et ses convictions soient reconnues.
    Bravo Marie-Noëlle !!

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