NON, féministe n’est pas un gros mot.

Vous aimez Macholand ? Alors dites le !

Le mot féministe vous choque ? Encore un article sur les femmes ou contre les hommes ? Stop aux clichés ! Ce terme n’appartient pas qu’à la gente féminine. Une preuve : Elliot est un homme !

L’engagement sous toutes ses formes

L’engagement chez Elliot Lepers commence très tôt. Tout d’abord pour représenter sa classe, puis les autres lycéens ou enfin les jeunes de Paris. Majeur, en 2010, Il s’engage au sein du parti Europe Ecologie les Verts sur la mobilisation puis en 2014, il commence sa lutte contre les inégalités liées au sexisme en créant, avec des amis, la plateforme «  Macholand, agir contre le sexisme ».

L’engagement c’est également une question de famille « On est toujours influencé par ce que font nos parents (son père est le journaliste John Paul Lepers), mais c’est surtout une question d’éducation. ». C’est également, une philosophie professionnelle pour ce créatif. Etudiant à l’INSAD, il  construit son parcours sur l’importance de « la responsabilité des créateurs à travailler sur les problèmes de société. »

Nous nous sommes demandés pourquoi ce « touche à tout » engagé à choisi la lutte contre le sexisme.

« Je pense qu’on en est tous témoins mais que nous sommes formatés à ne plus le voir ».

La lutte en faveur de l’égalité homme/femme, il la voit plus comme une sensibilisation globale de la société. Dans notre société, ne pas considérer les femmes égales aux hommes : « C’est enfermer des gens dans des cases, non en fonction de leurs compétences, mais en fonction de leur sexe ».

Par ailleurs, il la compare à son combat contre le nucléaire. Son engagement ne se limite donc pas au féminisme mais plutôt à l’objectif général de faire naitre une société juste où tous les humains sont égaux.

Macholand, un outil, un atout !

Avec deux amies, Clara Gonzales et Caroline de Haas, il a fondé le site Macholand : une plateforme d’interpellation qui traite de l’actualité publique du sexisme. En trois étapes, Macholand épingle un propos, le resitue dans son contexte, l’explique et propose ensuite des formats d’actions pour contrer les idées sexistes qu’il véhicule.

Et ça ne s’arrêtera pas aujourd’hui…

Prochaine étape : fonder une association ! Passer du collectif informel et dynamique à une structuration de mouvement ce qui lui donnera plus de consistance : « Faire bouger les choses, c’est le fondement de tout engagement associatif ».

 

Gwen pour Jets d’encre

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